Un tournoi sans grand favori ?
Les premiers coups de raquette ont été donnés hier, Porte d'Auteuil, à l'occasion du début du tournoi de qualification. Et la bonne nouvelle, c'est que le tableau s'est ouvert sur un joli cocorico : la victoire du Marseillais David Guez (234e mondial) face au Russe Konstantin Kravtchuk, tête de série n° 1 de ces qualifs. L'occasion de signaler que ce tableau de qualifications pourra faire l'objet de paris en fin de semaine, une fois son dernier tour atteint, aussi bien chez les messieurs que chez les dames.
En attendant le tirage au sort du tableau principal vendredi matin, les cotes attribuées par les bookmakers français aux grands favoris du tournoi semblent figées. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le tenant du titre Stan Wawrinka (cote à 12) ne leur inspire pas une grande confiance. Terriblement irrégulier cette saison, le Suisse a été éliminé en quart de finale à Monte Carlo face à Rafael Nadal, puis d'entrée de jeu à Madrid contre Nick Kyrgios, et enfin au deuxième tour à Rome face à Juan Monaco. Il semble dès lors difficile de lui accorder beaucoup de crédit, même si comme le rappelle fort justement Tennis Actu l'ami Stan est passé maître dans l'art de briller là où on ne l'attend pas.
Genève et Nice pour patienter
Deux petits ATP 250 figurent au programme cette semaine chez les hommes. Même topo chez les dames avec deux WTA International mineurs. Quelques membres du top 10 sont tout de même en action, à l'instar de Stan Wawrinka, David Ferrer ou Dominic Thiem.
Sa tâche s'annoncera néanmoins particulièrement compliquée, cette année, au regard de l'état de forme du trio de favoris emmené par Novak Djokovic. Malgré son élimination surprise à Monte Carlo et sa défaite en finale à Rome, et malgré aussi ses trous d'air face à Bellucci ou Nishikori, le numéro un mondial reste le grand favori du tournoi avec une cote de 1,70. Certes le Serbe n'est encore jamais parvenu à dompter le Grand Chelem parisien, le seul qui manque aujourd'hui à son palmarès. Certes, aussi, son inconstance des dernières semaines tranche avec l'impressionnante maîtrise des précédentes. Mais quand même...
Face à lui, les deux principaux obstacles se nommeront Rafael Nadal (4,20) et Andy Murray (4,90). Le premier s'est imposé à Monte Carlo et a livré un superbe combat face au Serbe à Rome (défaite 7-5, 7-6), confirmant au passage qu'il flirtait à nouveau avec son meilleur niveau après sa longue traversée du désert. Quant au second, il vient de battre Djoko pour la toute première fois sur terre battue, avec la manière qui plus est (6-3, 6-3). Il convient aussi de rappeler que l'an dernier, à Paris, les deux hommes s'étaient livré une terrible bataille en cinq sets en demi-finale.
Reste une grande inconnue à lever pour mieux mesure les chances de chacun : le tirage au sort de vendredi. Aujourd'hui calé au 5e rang mondial, Rafa a en effet une chance sur deux de se retrouver confronté soit à Djoko soit à Murray dès le stade des quarts de finale. Une perspective qui rebattrait forcément les cartes au niveau des cotes attribuées aux trois grands favoris.
Et chez les femmes ?
Victorieuse de Madison Keys en finale à Rome (7-6, 6-3), Serena Williams abordera Roland Garros en pleine confiance et dans le costume de favorite (cote de 3,10). L'Américaine retrouvera néanmoins sur sa route des rivales qui ont fait leurs preuves ces dernières semaines, à commencer par une Victoria Azarenka (6) impériale en début de saison mais un peu plus à la peine depuis quelques semaines (forfait à Madrid, élimination par Irina Begu à Rome). Derrière, ça se bouscule au portillon avec Simona Halep (7), Garbine Muguruza (11) ou encore Angelique Kerber (15).
Qu'espérer des Français ?
Dans les rangs tricolores, c'est un peu l'inconnu cette année. Jo-Wilfried Tsonga (50) et Gaël Monfils (48) ont donné des garanties à Monte Carlo en ouverture de la saison de terre battue : une demi-finale pour l'un, une finale pour l'autre. Malheureusement, Madrid a battu en brèche toutes les certitudes, avec à la clé quelques petits pépins physiques qui ont perduré à Rome.
Dans ces conditions, Lucas Pouille semble disposer des armes nécessaires pour se révéler au grand public français. Du haut de ses 22 ans, le jeune homme s'est hissé en finale à Bucarest puis en demi-finale à Rome à la faveur d'abandons. Résultat : une 31e place mondiale qui lui vaut le statut de tête de série, et laisse du même coup espérer pour la première fois une campagne de plus de deux matchs.
Dans tous les cas, on peut compter sur la paire Mahut-Herbert pour apporter quelques touches de bleu, de blanc et de rouge à la deuxième semaine. Le duo vient de s'offrir les tournois de double d'Indian Wells, Miami et Monte Carlo. Une finale à Roland Garros parachèverait de la meilleure manière possible ce superbe début de saison. Un seul regret : il faudra patienter jusqu'à un éventuel quart de finale pour avoir la possibilité de parier sur leurs rencontres.
Des promos et un challenge
Dans les tout prochains jours, les bookmakers français devraient rivaliser d'imagination en termes d'opérations promotionnelles spécifiquement dédiées à Roland Garros. Le Bar des Sports, lui, vous proposera sans doute un nouveau challenge durant toute la quinzaine : faire fructifier au mieux une bankroll de 100 unités grâce aux différents matchs du tournoi. Stay tuned !
D apres bartoli la rumeur court dans les vestiaires de roland que serena est peut etre blessee aux adducteurs
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