
Du haut de ses 26 ans, Scott confesse ne pas rouler sur l'or. Sa paie de facteur lui permet certes de boucler les fins de mois, mais pour offrir le confort d'une nouvelle maison à sa compagne c'est aux coéquipiers d'Eden Hazard qu'il s'en remet. En cas de victoire ce vendredi sur le terrain de West Bromwich, les Blues (qui comptent sept points d'avance sur Tottenham à trois journées de la fin) s'assureront en effet le titre de champion d'Angleterre, lui garantissant au passage un gros chèque.
En début de saison, les bookmakers n'attribuaient pourtant qu'une cote de 5 à un éventuel sacre de Chelsea. Oui mais voilà, BetStars avait décidé de s'offrir un coup de pub en multipliant cet enjeu par 1 000 pour un parieur tiré au sort. Une façon de surfer sur la vague Leicester, champion surprise de la saison précédente en dépit d'une cote oscillant autour de 5 000 avant le premier match.
Comme tous ceux qui s'en sont mis plein les poches grâce aux hommes de Claudio Ranieri, Scott lorgne donc aujourd'hui un magot de 50 000 £ après n'avoir misé que 10 £ il y a neuf mois. Plutôt pas mal pour un joueur récréatif qui, de son propre aveu, n'avait jusqu'alors jamais gagné plus de 100 ou 200 £ sur un pari.
Scott
J'étais sous le choc quand BetStars m'a appelé en début de saison pour me dire que ma cote avait été multipliée par 1 000. Je suis un grand fan de Sunderland, donc ce gain ferait plus que me consoler de la relégation de mon équipe. Cette année, j'ai regardé tous les matchs de Chelsea et les conférences de presse d'Antonio Conte. C'est quelque chose qui a tourné à l'obsession. Pour le dernier match de la saison, je serai à Stamford Bridge dans le coin de tribune réservé aux supporters de Sunderland. Je devrai sans doute attendre de sortir du stade pour laisser exploser ma joie.