Quel que soit votre bookmaker, vous avez généralement la possibilité de parier sur une multitude de sports, de disciplines, de matchs et de marchés tout au long de la journée. Vous pouvez ainsi passer votre journée entière à parier sur des événements, même sans connaitre spécialement les équipes ou les joueurs. Alors forcément, plus vous jouerez plus vous perdrez. C'est mathématique puisque vous augmenterez le risque de tomber sur des surprises ou de partir en tilt. C'est d'ailleurs comme ça que les opérateurs gagnent de l'argent : en vous forçant, via des promotions et des offres, à jouer sur tout et n'importe quoi.
La spécialisation, c'est donc un (grand) pas vers le gain. Il ne faut pas oublier que les paris sportifs doivent avant tout rester un plaisir et une distraction, même quand on en arrive à des mises élevées. Jamais il ne faut faire passer le jeu avant la vie de famille ou les amis. En conséquence, le temps que vous utilisez pour les paris sportifs doit être défini à l'avance afin d'éviter tout impact négatif sur votre vie sociale.
Pour être efficace, il faut analyser et travailler son pari. Selon votre degré d'implication, cette phase peut prendre entre 15 et 60 minutes par match, selon le sport, afin d'analyser toutes les variables d'une rencontre. Si c'est un sport individuel, la démarche est évidemment plus rapide que pour un sport collectif.
Voici quelques-uns des paramètres que vous vous devez de contrôler avant un match de sport collectif :
- les compositions d'équipe
- les absences et le degré d'importance qu'elles auront sur l'équipe
- la forme du moment
- le calendrier à venir
- la météo et son impact sur la rencontre s'il s'agit un sport d'extérieur
- les face à face des deux dernières années
- le résumé des matchs précédents
- ou encore les déclarations dans la presse
Vous l'aurez compris, tout ceci prend du temps. Il importe pourtant de s'astreindre à ce petit rituel, et si possible avant chacun des matchs sur lesquels vous souhaitez parier. Si vous devez placer de l'argent, alors faites-le toujours en essayant d'avoir un maximum d'informations à votre disposition. Le bookmaker, lui, a bien évidemment connaissance de tous ces paramètres.
Le football, un cas d'école

Pour un certain nombre de sports, il est difficile d'être sur tous les fronts. C'est d'abord le cas du football, sport qui génère une très large majorité des mises. Si vous le souhaitez, il vous est possible de parier chaque jour et quasiment à chaque heure. Certains se font une spécialité de parier sur les championnats exotiques, tandis que d'autres préfèrent compétitions les plus médiatiques.
Une chose est sûre : il faut faire un choix et se spécialiser, tant il est difficile de suivre l'actualité de manière exhaustive. Impossible de regarder chaque match, de collecter chaque information ou d'analyser chaque rencontre. Vous devez choisir, que ce soit pour des motifs financiers (un bon taux de réussite sur un championnat en particulier) ou des raisons personnelles (origine, équipe favorite...), une poignée de championnats sur lesquels vous focaliserez vos mises. Dans l'idéal, ne sélectionnez pas plus de trois ou quatre compétitions.
Notez également que plus vous favoriserez les marchés de niche, c'est-à-dire les championnats dont les bookmakers ne sont pas experts, et plus vous aurez d'opportunités de trouver des "values". Il ne faut pas se leurrer : les erreurs de cotes sur les quatre grands championnats européens sont à l'inverse très rares.
Le tennis, la NBA...
En ce qui concerne le tennis, vous avez également plusieurs tournois à suivre semaine après semaine. Il n'est ainsi pas rare d'avoir plus de 50 matchs à disposition pour parier. Dès lors, il peut être pertinent de vous focaliser sur un tournoi en fonction de critères qui lui sont propres : surface, joueurs présents, horaires des matchs, disponibilité personnelle...
Mettre un terme à votre dispersion peut vous permettre d'éviter deux écueils : manquer d'efficacité faute d'informatios, et ne pas être en mesure de suivre les diffusions en direct de chaque rencontre. S'y ajoute une troisième bonne raison : le phénomène d'usure mentale qui accompagne le suivi de la quasi intégralité des matchs, et qui vous empêche d'être lucide au moment de faire vos choix.
Quant au basket, et plus particulièrement la NBA, le rythme est là encore très soutenu : une cinquantaine de matchs par semaine, des horaires pas franchement adaptés pour les résidents européens, des informations ne sortent souvent que quelques minutes avant les matchs (notamment les turnovers des franchise players)... Bref, il est difficile de suivre les matchs de chaque équipe et d'avoir toutes les informations souhaitées en temps voulu : une raison de plus de se spécialiser !
Se spécialiser : un inconvénient, des avantages
Le principal point noir de la spécialisation, c'est le sentiment qui l'accompagne inévitablement de passer à côté de certains coups, lors de championnats que vous suivez simplement pour le plaisir. Il s'agit certes d'une situation frustrante, mais sur le long terme vous serez largement gagnant en évitant de parier sur tous les matchs.
La spécialisation permet par ailleurs de mieux s'aménager le travail sur la semaine, avec des plages horaires consacrées à la recherche et l'analyse et d'autres au travail, aux amis ou au plaisir. Vous gagnez aussi du temps en mettant de côté certains championnats réputés difficiles. En football par exemple, restreindre votre spectre à deux ou trois championnats limitera le nombre de matchs à suivre à une trentaine par semaine. Plus confortable, non ?