Du côté de l'ARJEL, les rapports d'étape se suivent et se ressemblent ! Mois après mois, tous confirment l'excellente santé du marché français des paris sportifs. L'Euro avait déjà affolé les compteurs avec un total de 137 millions d'euros de mises en ligne. Les Jeux Olympiques de Rio surfent aujourd'hui sur la même vague et affichent un bilan final de 34 millions d'euros misés sur la Toile.
Ce chiffre marque une progression significative puisque la précédente édition des JO d'été, à Londres en 2012, s'était contentée d'un gâteau de 19,2 millions d'euros. Cette hausse de 77 % s'avère d'ailleurs d'autant plus impressionnante que, décalage horaire oblige, la tâche des parieurs désireux de suivre les rencontres en direct n'était pas des plus aisées. En témoigne ce repli de 7 points des mises engagées en live, qui au Brésil n'ont représenté que la moitié de l'ensemble des paris enregistrés depuis la France.
À l'arrivée, les bookmakers opérant dans l'Hexagone peuvent se targuer d'un Produit Brut des Jeux (PBJ) qui a plus que doublé en l'espace de quatre ans : 6,8 millions d'euros, soit une hausse très précise de 109 %. Une dynamique qui doit notamment beaucoup aux fans de Murray, Nadal et leurs amis : les différents tournois de tennis ont à eux seuls généré 8,5 millions d'euros de mises.
À titre de comparaison, le basket et le football ont respectivement engrangé 6 et 5,8 millions de mises. Il faut dire que le tournoi de foot des JO est historiquement très loin de susciter la même adhésion et la même passion que les autres grands rendez-vous du calendrier. Pour autant, il demeure bien plus attractif aux yeux des parieurs que des disciplines olympiques emblématiques comme l'athlétisme (2,8 % des mises) ou la natation (1,6 %).