Trimestre après trimestre, les records n'en finissent plus de tomber ! Lors des trois premiers mois de l'année, les opérateurs de paris sportifs ont enregistré des mises en hausse de 51 % par rapport au premier trimestre 2018. Même sans regarder si loin dans le rétroviseur, la progression reste de 20 % par rapport au trimestre précédent. Une croissance qui permet aujourd'hui à l'industrie des paris de représenter 62 % du volume du marché français toutes activités confondues.
Le raz de marée de la Coupe du Monde 2018 n'a donc pas laissé place à une mer calme, mais bien à une nouvelle vague. 655 000 comptes joueurs ont été actifs au premier trimestre. À titre de comparaison, ils n'étaient que 462 500 un an plus tôt. Les 1 276 millions d'euros de mises générées sur la période constituent le volume le plus important constaté sur un trimestre depuis 2010. Et que dire du PBJ, qui en profite pour atteindre un nouveau plafond de 222 millions d'euros ?
Toutes les disciplines sportives contribuent à l'effort. L'Open d'Australie de tennis, par exemple, a enregistré des mises en hausse de 137 % par rapport à l'édition précédente. Finalement, seuls les paris dits en la forme mutuelle peinent à suivre le rythme. Les grilles et le format Fantasy League, qui certes ne sont pas proposés par l'ensemble des opérateurs, ne représentent ainsi que 0,3 % du volume global. Selon l'ARJEL, les enjeux engagés sur les grilles fléchissent même de 10 % sur la période.
Le dernier rapport de l'ARJEL est particulièrement éloquent au sujet de la bonne santé du marché des paris sportifs en ligne. Le secteur enregistre des mises en progression de 51 % au quatrième trimestre et de 56 % sur l'ensemble de l'année. La Coupe du Monde de football a naturellement joué un rôle, mais elle ne suffit pas à expliquer cette excellente dynamique.
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