L'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) prend bien soin de rappeler les risques d'addiction et de pertes financières, ainsi que la vulnérabilité de jeunes adultes qui représentent près de 75 % des parieurs. Aux yeux du régulateur, le dynamisme du secteur engendré par le Mondial est certes "propice au recrutement de nouveaux parieurs", mais aussi au "développement de comportements de jeu excessifs" chez une frange de ces joueurs.
Et pourtant, plus rien ne semble en mesure de freiner le raz de marée. Là où la Coupe du Monde 2014 et l'Euro 2016 avaient respectivement généré 290 et 297 millions d'euros de mises, le Mondial russe porte ce score à 690 millions. Un montant qui surpasse les prévisions les plus optimistes, et qui se décompose comme suit : 309 millions dans les points de vente FdJ et 381 millions auprès des opérateurs en ligne.
Ces chiffres officiels et définitifs permettent également de prendre la pleine mesure de l'impact du parcours de l'équipe de France sur l'engouement des parieurs. Les matchs disputés par les Bleus contribuent ainsi à plus du quart du bilan financier de la compétition, soit 180 millions d'euros. Les dernières rencontres face à l'Uruguay (23 millions), la Belgique (35 millions) et enfin la Croatie (67 millions) composent d'ailleurs le podium des matchs les plus misés du Mondial.
En attendant le dénouement de la Coupe du Monde, avec à la clé les matchs les plus pariés de la compétition, l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) dévoile les chiffres très impressionnants enregistrés par l'industrie des paris sportifs lors de la phase de groupes. Le Mondial 2014 et l'Euro 2016 sont déjà largement battus.
[...] Lire la suite…
Partager ce message
Lien à poster
Partager sur d’autres sites