Une histoire de fierté...
Dans l'équipe du Bar des Sports, on ne manifeste pas forcément un immense intérêt pour les combats de boxe. Seuls les duels les plus médiatiques sont susceptibles de nous inciter à bloquer une soirée pour y assister devant l'écran. En 2015, ils ne furent ainsi que deux : Pacquiao vs Mayweather d'abord, Klitschko vs Fury ensuite.
Pour rappel, l'Ukrainien avait en novembre subi à Düsseldorf une défaite retentissante — aux points — qui avait mis un terme à plus de dix ans d'invincibilité. Mais du haut de ses 39 ans, celui que les médias surnomment Dr Steelhammer n'a pas pour autant tiré un trait sur les titres WBA et WBO de champion du monde poids lourd. Mieux, il avait fait savoir dès le mois de décembre qu'il entendait activer son droit contractuel à un match revanche.
Quatre mois plus tard, tous les points d'achoppement des négociations ont enfin été levés. Il y a quelques heures, Tyson Fury en personne a ainsi annoncé sur les réseaux sociaux que la seconde édition du duel prendrait place sur ses terres, à Manchester, le 9 juillet prochain. Reste désormais à savoir quelles cotes les bookmakers français attribueront aux deux protagonistes...
... et une histoire de paris
En novembre, le "marteau d'acier" était unanimement considéré comme le grand favori du combat : des états de service irréprochables (67 combats dont 64 victoires, et aucune défaite en plus de dix ans), un mental solide, une grande expérience... L'Anglais, quant à lui, peinait à convaincre de son statut de challenger crédible malgré sa série d'invincibilité (24 victoires en autant de combats), la plupart des observateurs pointant du doigt les nombreuses classes d'écart entre Klitschko et ses adversaires précédents. Et pourtant, jamais le champion olympique 96 n'est in fine parvenu à trouver les clés du combat, peinant notamment à combler son déficit d'allonge face à un boxeur plus grand de huit centimètres.
Dans la foulée du combat, deux histoires de paris avaient émergé dans la presse. La première, assez farfelue, reposait sur des soupçons de trucage émis par Vladimir Khryunov. Cet organisateur de combats russe s'étonnait en effet de l'important volume de mises placées sur Fury, mais sans présenter davantage d'arguments pour étayer sa théorie. La seconde anecdote, en revanche, ne manquait pas de sel : très confiant en ses chances, au mépris des pronostics de tous les spécialistes, le Britannique avait lui-même misé la somme de 200 000 £ sur sa victoire. Un pari passé non pas chez un bookmaker, mais avec un ami fortuné comme son entourage l'avait plus tard confirmé.
Fury avant le premier combat
Je suis l'underdog à 4/1, mais Mohammed Ali était aussi un gros underdog contre Sonny Liston et il l'a mis KO. Et Leon Spinks l'était lui aussi contre Mohammed Ali, ce qui ne l'a pas empêché de gagner !
En novembre, William Hill proposait juste avant le combat les cotes suivantes : 1/5 pour Klitschko, 7/2 pour Fury et 33/1 pour le nul. Mieux, après les huit premiers rounds, l'avantage aux points de Fury et la physionomie globale du combat n'avaient toujours pas convaincu les opérateurs de changer leur fusil d'épaule en faisant de l'Anglais le favori.
D'ici juillet, les cotes devraient théoriquement s'avérer plus équilibrées. Lorsque l'hypothèse d'un match revanche avait été évoquée pour la première fois en décembre, William Hill avait par exemple levé le voile sur les cotes prévisionnelles suivantes : 210 pour une victoire de Fury (contre 450 lors du premier combat) et 173 pour une victoire de Klitschko (contre 125 en novembre). Autrement dit, l'Ukrainien endosserait à nouveau le costume de favori dans trois mois, mais par une marge bien plus étroite.
Branle-bas de combat chez les bookies ! Tyson Fury et Vladimir Klitschko sont parvenus à un accord sur le lieu et la date de leur match revanche. Le nouveau face-à-face prendra place à Manchester le 9 juillet, avec des pronostics logiquement beaucoup plus indécis qu'avant la précédente confrontation.
[...] Lire la suite…
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