Pas de Coupe du Monde, ni d'Euro ou de Jeux Olympiques : sur le papier, l'année 2017 ne semblait pas promise à de nouveaux records sur le terrain des paris sportifs. C'était sans compter sur la dynamique irrésistible constatée ces derniers mois, laquelle porte à 2,5 milliards d'euros le montant total des mises engagées lors de l'exercice écoulé.
Conséquence logique : sur l'ensemble de l'année, le Produit Brut des Jeux (PBJ) des opérateurs atteint lui aussi une somme record de 472 millions d'euros. Ce joli gâteau marque une progression de l'ordre de 35 % d'une année sur l'autre. Et ce n'est sans doute pas fini...
Les chiffres du dernier trimestre témoignent en effet d'une amplification du phénomène : hausse de 22 % du nombre de comptes actifs chaque semaine, poussée de 32 % du montant des mises et... explosion de 82 % du PBJ à hauteur de 163 millions d'euros !
Comment expliquer un tel écart entre la progression des mises et celle du PBJ ? Tout simplement par un repli simultané de 6 % du Taux de Retour aux Joueurs (TRJ). Un recul dans lequel l'ARJEL ne voit pas "la conséquence d'une stratégie de baisse des cotes des opérateurs [mais plutôt] une succession de résultats sportifs défavorables aux parieurs produisant une augmentation des marges des opérateurs".
Ce qui ne change pas en revanche, c'est la place prise par le football dans le montant global des mises : 61 %, là où le basket se contente par exemple de 17 %. Avec au passage un autre record : les 3,9 millions d'euros engagés sur la rencontre entre l'OM et le PSG lors de la 10e journée, qui en font le match de football ayant généré le plus de mises depuis l'ouverture du marché.
Le dernier bulletin trimestriel de l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) confirme la bonne dynamique du marché français des paris sportifs, et même l'amplification du mouvement. Les trois derniers mois de 2017 ont ainsi été ceux de tous les records.
[...] Lire la suite…
Partager ce message
Lien à poster
Partager sur d’autres sites