Sans surprise, les derniers chiffres communiqués par l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) s'inscrivent dans la droite ligne des précédents rapports. Pour prendre pleinement conscience de la croissance du marché, il suffit de jeter un œil à quelques données clés :
- le montant des mises, en hausse de 23 % à hauteur de 549 millions d'euros ;
- celui du chiffre d'affaires des opérateurs, également en progression de 23 % à hauteur de 106 millions d'euros ;
- ou encore le nombre de comptes joueurs actifs, qui suit la même trajectoire pour passer de 239 000 à 301 000 en l'espace d'un an.
Le football, qui représente toujours 60 % du volume total des mises (331 millions d'euros), contribue tout particulièrement à cet essor grâce à la popularité de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Les deux compétitions nationales ont généré sur la période des mises en hausse de 65 et 66 %. La Serie A fait encore mieux (+ 129 %), tandis que les compétitions européennes suivent le mouvement sans difficulté (+ 42 % pour la Ligue des Champions et + 59 % pour la Ligue Europa).
Derrière, le tennis fait toujours bonne figure avec 25 % du volume total des mises, tandis que le basket et le volley bénéficient de fortes poussées grâce à la tenue d'événements majeurs sur la scène européenne. En revanche, l'ARJEL note que "l'offre de paris sportifs en la forme mutuelle" peine à décoller malgré l'intérêt de nouveaux opérateurs pour le format. Les 2 millions de mises générées par les fantasy leagues souffrent ainsi la comparaison face aux 547 millions de l'offre de paris à cote fixe. Pour autant, il faudra encore patienter quelques mois voire années avant de tirer de véritables enseignements pour ce secteur.